dimanche 26 août 2012

Mon travail


La création est pour moi comme un souffle dans ce monde compliqué. Je me pose toujours la question de l’idéal. Pour moi l’idéal, ce serait de me libérer de toute contrainte, un peu comme les bouddhistes. Et pourtant, j’ai le sentiment que tant que je serai en vie, j’aurais des soucis, des peines, des angoisses et des tourments que je devrais extérioriser pour me sentir libre. Mes tableaux traduisent les problématiques que je rencontre et que je tente de résoudre en les mettant à plat sur des morceaux de toiles dont je viole l’intimité. Pour moi, chaque Homme qui nait, a une place qui se créée et, au fur et à mesure que celui-ci grandit, cette place (cette chaise) l’attire comme un aimant. Normalement, si l’on écoutait notre moi intérieur, si nous étions attentifs, vigilants, libres, nous pourrions tendre vers cette place ou pourquoi pas l’occuper ! Très souvent nous sommes aveuglés, influencés par les parents, les amis, les métiers à gros salaire, les autres… Or nous ne sommes pas les autres ; toi c’est toi, lui c’est lui, moi c’est moi, et eux c’est eux. C’est pour cette raison que pendant que certaines personnes veulent s’asseoir, d’autres par contre veulent se lever. C’est un peu comme les lois physiques des nœuds ou des carrefours … Mon souci est de créer des œuvres qui ont du sens, et non pas des œuvres pour des œuvres. Et c’est là l’une des questions que je me suis toujours posé et, que je continue toujours de me poser : Quelle est la limite de mes tableaux ? Quelles influences ont-ils ? Qu’est-ce que mes tableaux peuvent apporter de positif au monde dans lequel nous vivons ?

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